Dans cette série, le papier est travaillé en ton sur ton, patiemment assemblé jusqu’à devenir une matière énigmatique. Tantôt il évoque la peau reptilienne, tantôt l’ardoise, selon les nuances choisies. De ces strates surgit une surface mystérieuse, à la fois organique et minérale.
La lumière s’attarde sur les reliefs, révélant chaque volume, chaque déchirure. Un mince filet de feuille d’or, tel une cicatrice lumineuse, capte le regard. Fragile et discret, il devient pourtant le point d’ancrage de l’ensemble, comme une faille précieuse où se loge l’espérance.
Lueur symbolise que l’espoir, même sous sa forme la plus infime et fragile, peut naître des tourments et se révéler une source intarissable de renaissance.
In this series, paper is worked tone on tone, patiently assembled until it becomes an enigmatic matter. At times it evokes reptilian skin, at others slate, depending on the chosen shades. From these layers emerges a mysterious surface, both organic and mineral.
Light lingers on the reliefs, unveiling every fold and fracture. A thin line of gold leaf, like a luminous scar, captures the eye. Fragile and discreet, it nonetheless anchors the whole, a precious breach where hope finds refuge.
Lueur embodies the idea that hope, even in its most delicate, almost imperceptible form, can arise from turmoil and reveal itself as an inexhaustible source of renewal.











