Dans Aurore, les fragments de papier déchiré se rassemblent en une respiration silencieuse.

Blancs nacrés, écrus, leurs éclats se superposent comme une vague lente, douce mais persistante, à l’image d’un souffle qui revient après l’épreuve.

Chaque déchirure devient ici lumière. Ce qui semblait brisé se réinvente, et les cicatrices multiples, loin de fragiliser l’ensemble, dessinent une majesté nouvelle. L’œuvre naît de cette tension : de l’épars surgit l’unité, du fragment l’harmonie, de la faille la renaissance.

Comme l’aube qui perce l’obscurité, Aurore rappelle que la beauté s’élève des blessures, et que de la fragilité peut émerger une force souveraine.

In Aurore, fragments of torn paper gather into a silent breath.

In nacreous whites and soft ecru, their layers unfold like a slow, gentle, yet insistent wave, echoing the rhythm of a breath returning after the trial.

Each tear becomes light. What once appeared broken is reinvented, and the multitude of scars, rather than weakening the whole, compose a new majesty. The work emerges from this tension: from dispersion arises unity, from fragments harmony, from rupture renewal.

Like dawn piercing through darkness, Aurore reminds us that beauty can rise from wounds, and that from fragility may emerge a sovereign strength.